Non, il ne faut pas apprendre à s’aimer soi-même avant de pouvoir être en couple - Partie 2
Episode 2/2 : nous sommes éduquées à être attirées par les hommes qui eux sont éduqués à devenir notre cauchemar
Maintenant que nous avons vu pourquoi des phrases relevant d’une bouillie féministe se sont vues érigées en principes de vie, en fondamentaux pour de nombreuses femmes, continuons de dresser les obstacles réels et les raisons pour lesquelles les relations amoureuses sont vouées à ne pas fonctionner et à compromettre les femmes, si nous n’apprenons pas à les contrer. Jusqu’à présent nous avons traité le conditionnement des femmes au romantisme naïf qui sert la domination masculine et la violence amoureuse, la volonté de vouloir montrer la meilleure version de nous-même quitte à mentir au début d’une relation, la propension des femmes à coucher avec un homme avant d’en avoir envie, nous avons parlé de leur capacité à regarder ailleurs quand un homme envoie pourtant tous les signaux pour leur signifier qu’il ne sera jamais un allié, même s’il dit le contraire, il faut arrêter avec l’idée égotique qui voudrait qu’on soit “the one” et qu’avec nous un connard pourrait vraiment vouloir changer, on est là sur une variation du syndrome du sauveur, sauf qu’au bout du compte ce ne sera pas lui la victime.
L’attrait pour la stature
Si certaines femmes me disent qu’intellectuellement elles ont pris conscience de ce problème, dans les faits elles continuent d’être attirées par des hommes pour leur stature, leur image ou leur réputation, le profil de l’homme le plus désiré, s’apparente malheureusement au portrait robot qu’on dresse de l’homme avec lequel on voudrait cesser de relationner. Parce que nous sommes éduquées à être attirées par des hommes particulièrement dominants, bien que ces derniers soient éduqués à devenir notre cauchemar. Attirées par la confiance qu’ils dégagent, le sentiment d’unicité qu’ils nous procurent, leur façon d’être dans la séduction en toute circonstance et le charisme que cela leur donne, le chaud froid qu’ils instaurent pour créer une dépendance affective, par la confiance que leur donne leur sentiment d’impunité et leur éducation élitiste, clairement les hommes blancs dominants avec un peu de pouvoir sont les prototypes des mecs les plus toxiques, voyez comme Nicolas Bedos a enchainé des femmes magnifiques au dessus de lui à tous les niveaux, plus belles, plus intelligentes, plus drôles, mais son sourire malicieusement pervers allié à sa condescendance moqueuse, bref le comportement du bourgeois sûr de lui fonctionne, bien que ce soit ce même comportement qui risque de rendre la relation toxique ou dysfonctionnelle. Souvenez-vous de la petite étudiante de gauche, incroyablement mignonne qui après une altercation avec lui sur un plateau télé est tombé sous son charme jusqu’à sortir avec lui juste après ? Elle savait que c’était un con puisqu’elle venait pour le contredire… mais elle a craqué, quitte à ignorer tous ses principes politiques. Parce qu’ils ont une putain de potion magique qui génère une emprise et qui marche à tous les coups.