La connexion amoureuse : 20% d'inné, 80% de travail
Les histoires qui capotent par manque d'implication
Dans Albertine disparue, Proust écrivait :
«Cette femme unique, nous savons bien que c'eût été une autre qui l'eût été pour nous, si nous avions été dans une autre ville que celle où nous l'avons rencontrée, si nous nous étions promenés dans d'autres quartiers, si nous avions fréquenté un autre salon. Unique, croyons-nous ? Elle est innombrable.»
J'aime bien cette phrase, au delà de la trouver très belle, à lire et à prononcer, elle me fait sourire, peut-être parce qu'elle décrit une certaine vérité et une idée que je développe en détails dans la lettre sur les âmes soeurs. (Elle a été publiée il y a plusieurs semaines donc elle nécessite l'abonnement mensuel sans engagement que j'ai mis en place pour les personnes qui souhaitent me soutenir dans mon travail, et qui a pour avantage de vous faire accéder à toutes les lettres, à un contenu exclusif sur les relations amoureuses (1 lettre sur 2 sur les relations restera gratuite) et à quelques lettres supplémentaires. Pour le moment vous êtes 1000 inscrites mais 20 à avoir souscrit à la formule payante donc je ne vous cache pas que je commence à remettre en question la pertinence de cette newsletter, ou de l’abonnement je vais y réfléchir !)
Pour la résumer très rapidement, j'y évoquais notamment les connexions entre deux personnes qui peuvent être si grisantes, que quand elles se produisent, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous dire qu'on était faites pour se rencontrer et être ensemble, c'est plus fort que nous, le bonheur que procure cette sensation d'être parfaitement liée à quelqu'un nous pousse à mystifier la connexion et à donner de la légitimité à une relation, qui parfois n'a pas