Avec ces correspondances je partage avec vous mes réflexions sur la vie et la société, du féminisme aux relations amoureuses, en passant par les inégalités sociales, ma vie personnelle, mon parcours, mon passé,…, certaines seront plus légères, plus douces et poétiques, parce que j’aime trop écrire pour me limiter à un seul format.

Il m’est impossible de traiter une seule thématique, mais la déconstruction et la remise en question constituent le socle de mon travail, et de ma vie toute entière.

On va notamment questionner ensemble les rapports de domination qui teintent nos relations au quotidien, à commencer par la domination masculine et la domination bourgeoise, afin de vous montrer qu’on peut les rejeter, si on dispose des bon outils.

En plus de mon intérêt de toujours pour l’écriture, je suis passionnée de sciences sociales et je les ai étudiées, j’ai aujourd’hui à coeur de transmettre cette passion et ce que j’ai appris : l’idée est de vous offrir des pistes de réflexion qui vous permettront de mieux appréhender votre vie personnelle et amoureuse. Un de mes sujets de prédilection : identifier et refuser les relations toxiques, qu’elles soient amicales, familiales ou amoureuses.

Je suis une femme racisée, myopathe (c’est une maladie musculaire génétique) et neuro atypique. Je suis issue de l’immigration algérienne et d’un quartier Zep, je suis donc ce qu’on appelle une “transfuge” de classe, ce n’est pas très joli comme mot mais il désigne simplement une personne qui est passée d’une classe sociale à une autre. Moi je dirais plus simplement que j’ai le cul entre 2 chaises et que l’équilibre est souvent dur à trouver.

Vous l’avez compris, faire partie d’une minorité c’est un peu mon truc, il m’était capital de remettre en question les normes qui m’entouraient tant elles m’emprisonnaient et me condamnaient à garder toute ma vie une position de dominée.

D’aussi loin que je me souvienne je démonte les idées reçues et ce qui est établi : on va voir ensemble que les difficultés que nous pouvons rencontrer au cours de notre vie, en tant que femme, ou en tant que personne minorisée, sans savoir les expliquer vraiment, s’expliquent souvent parfaitement : elles peuvent avoir une cause qui n’est pas liée à nous, mais à un contexte qu’il est important de savoir identifier.

La société valorise l’expertise dans un seul domaine, mais en psychologie c’est contre productif, et l’expérience me l’a confirmée : il est impossible de mener de bonnes thérapies et un bon accompagnement des personnes, sans développer de connaissances suffisantes en sociologie, et pire, cela contribue à ignorer la réalité des rapports de domination et du fonctionnement de la société, et à proposer des analyses bancales : c’est en voyant que je ne trouvais un écho chez aucun psy que j’ai compris que c’était ce que je voulais partager : donner cet écho aux autres.

Si j’avais une devise (ou une épitaphe) : la connaissance est salvatrice, les oeillères causent plus de souffrance qu’elles ne protègent.

J’espère que cette description un peu trop longue vous aura donné envie de vous inscrire !